Petite course d’orientation, ce matin, dans la forêt de Dourdan. Il y a eu du bon et du moins bon, et au final le chrono s’en ressent. Je n’ai pas encore le résultat mais 1h41 pour une CO de 9,6km sur le papier c’est pas terrible.
Le rapport distance parcourue Vs distance à vol d’oiseau parle de lui-même : 1,38. Mes premières CO j’étais autour de 1,6, mes meilleures autour de 1,2.
Voici une petite analyse des points intéressants de la course.
Pas de soucis au départ, je trouve la balise départ sur la carte rapidement et une longue première ligne droite permet de se caler pour la suite. Les balises 1 et 2 se passent donc sans problème. Je m’enflamme et je vais être vite rappelé à l’ordre dès la balise suivante.
J’arrive par le nord sur la balise. Avec l’angle d’attaque depuis le chemin, je pensais tomber sur les bornes au dessus du poste. Je ne vois pas que le chemin tourne. J’arrive à un fossé, plutôt large sur le terrain, pensant qu’il s’agit de la dépression toujours au dessus du poste, je fonce, je trouve même une borne. Mais quand je vois la voie ferrée au loin, c’est pas bon.
Au lieu de reprendre le chemin au sud, que j’aurais du prendre dès la balise précédente, je repars à l’azimut. La direction est bonne... au départ. Je ne fais pas le rapprochement entre la constellation de trous présents sur le terrain et aussi sur la carte. Mais je dévie de mon chemin à nouveau. Je me perds, et en désespoir de cause je décide de ressortir par le chemin pour me recaler, quand je tombe, par hasard, sur la balise.
J’ai réussi à entrer 3 fois dans la zone et ne la voir que par chance la troisième fois. Le choix de prendre la petite trace était une erreur je pense, et j’aurais dû m’appuyer sur des chemins plus important, surtout en début de course, tant que je ne suis pas bien rentré dans la carte.
Il s’agissait d’une CO longue distance, il y a donc de longue liaison. J’ai été tenté plusieurs fois de passer au plus court, à tord. On peut voir ci-dessus, ma trace entre les balises 7 et 8. Je trouvais l’idée intéressante, mais lorsque je suivais le fossé, à un moment cela ne passait plus. J’ai donc bifurqué pensant prendre le layon, et sans vérifier à la boussole. On peut voir que j’emprunte en fait un chemin transverse qui ne m’avance pas beaucoup.
Le détour par le chemin au nord aurait été plus intéressant, même si la recherche dans la zone finale aurait été plus complexe. Mieux vaut privilégier les chemins pour les longs trajets. Et quand on emprunte un chemin, toujours vérifier que c’est la bonne direction avec un petit coup de boussole, ça ne coûte rien et on peut le faire en courant, avec un peu d’expérience.
Encore un exemple où j’aurais du privilégier le chemin. Après la balise 10, je dois rejoindre la balise suivante en empruntant le chemin en bas à droite sur l’extrait ci-contre. Je pars à l’azimut. La trace GPS montre que la direction est bonne, mais aussi que la vitesse de progression est lente. Le rouge sur la trace montre une faible vitesse, le vert une vitesse plus rapide.
Le terrain était difficile et avec du dénivelé. Alors la descente s’est passée correctement, mais la remontée dans les fougères était bien galère. Le terrain semblait assez praticable au début, mais c’est difficile de prévoir si ce sera encore le cas 100m plus loin. Donc réserver l’azimut a des zones de progression rapide, ou des courtes distances.
Sur la balise 13, sur le terrain j’arrive au nord du talus qui encadre le chemin. Je prends l’azimut, donc quand je vois un rentrant sur ma gauche, je pense que c’est celui du nord, et je continue à chercher plus au sud. Rien. Je remonte jusqu’à la route. Je vois bien le ruisseau en bas. Avant de me résoudre à aller vérifier dans le premier rentrant que j’avais vu. Bref, quand tu passes à côté d’un rentrant, jette un œil dedans au cas ou...
Balise 14 et 15, ce qui m’a semblé important, surtout à ce moment de la course, c’est d’éviter le dénivelé. Facile à suivre sur le terrain, il suffit de garder la pente à main droite.
Dernière galère du jour, entre les balises 18 et 19. Pour éviter du dénivelé, je commence à suivre les courbes de niveaux. Mais la zone verte était remplie de houx. Bien douloureux à franchir. J’aurais du bifurquer avant même de rentrer dans la zone, car après c’était trop tard. Il fallait passer soit par le haut, et je me serais retrouvé au niveau de la balise 19, il suffisait alors de faire le grand tour par le nord, soit par le bas, plus direct.
J’espère ne pas oublier tout ça sur les prochaines courses. Ça commence dès mercredi au trophée de Saint-Quentin !
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