Un nouveau challenge d’orientation vient de voir le jour à Paris. Il regroupera plusieurs courses sur l’année dans différents parcs parisiens.
La première étape se déroulait dans le jardin des Tuileries, une occasion unique de courir en compétition dans un tel endroit.
Le jardin est une zone interdite quelques heures avant la course, afin de préserver la découverte du parcours. En approchant du jardin, on aperçoit tout de même quelques postes au loin.
Le format est un sprint, 2,2 km annoncés, ça va donc se courir vite. Je demande leur temps à quelques concurrents déjà arrivés, que je sais être fort... ça se confirme, ça va se courir très vite !
Il n’y aura pas d’azimut à suivre, le terrain est dégagé, je décide donc de laisser la boussole dans la poche. Je vérifie juste une fois le Nord avant le départ. Elle ne me manquera pas.
Pour le côté « terrain dégagé », il n’y a pas de ronces en effet, mais de nombreux touristes en balade. Il faudra prendre en compte cet aspect.
Mon horaire approche, je me concentre. Sur un tel format, il va falloir être précis, car c’est la seule vraie difficulté que peut mettre un traceur.
Un départ habituel, où je peine un peu à entrer dans la carte. Dès que je réalise que la balise est derrière une sorte de kiosque que j’identifie immédiatement, il n’y a plus qu’à foncer.
Je perds aussi un peu de temps à comprendre où se trouve la balise 2. Un beau papillon nous attend dès le début de la course. Un papillon, c’est lorsqu’il y a plusieurs boucles qui passent par le même poste. Chaque coureur effectuera chaque boucle, mais pas forcément dans le même ordre ou en même temps. Ainsi, sur le terrain, suivre un autre concurrent peut être risqué, car vous ne savez pas si celui-ci est dans la même boucle que vous.
Dès mon départ de la balise 1, je relance, car sur ce format, il faut être à bloc dès que possible.
Le premier piège se présente sur la balise 3. Pour un meilleur aperçu, voici la superposition des cartes des parcours Homme et Dame.
Sur le parcours Dame, la balise est posée bien visible de loin lorsqu’on arrive sur le poste. Sur le parcours Homme, la balise est au pied d’un escalier, visible uniquement si l’on est dessus. En cas d’inattention, on a vite fait de pointer le premier poste vu et de repartir aussitôt. Il y aura 17 pm (poste manquant) sur le parcours. A coup sûr, ils seront nombreux à être tombé dans ce piège.
La suite est assez simple jusqu’au bloc 18-19-20, encore dans un papillon.
Je pressens qu’il y a un piège à la 19, avec la balise posée en haut ou en bas du mur. Je décide d’aller à la 18 en montant la rampe pour passer près de la 19 et regarder si elle se trouve en haut. Je vois qu’elle n’y est pas. Au retour, je descends directement. Mais à regarder le terrain, j’ai négligé ma carte : je n’ai pas vu qu’il était plus rapide de passer par l’extérieur du parc.
Même piège sur la balise 20. Cette fois-ci, je vérifie ma définition qui indique bien que la balise est en bas du mur. Pas de doute, je peux foncer la pointer. Ils seront plusieurs à la chercher en haut. Il n’y a plus qu’à sprinter jusqu’à l’arrivée. Je termine en 16’30 ce qui me place 6e/89.
Une course d’orientation dans un endroit sympa et original. Un parcours bien technique, pour travailler et arriver à faire la différence malgré le temps de course très court. Vivement la prochaine étape du Challeng’O Paris !
Voir en ligne : Résultats complet de la première étape du Challenge’O Paris
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