Le raid val d’Oise commence par trois petites épreuves, pour définir l’ordre de départ. Une longueur d’escalade pour laquelle il aurait encore plus sympa d’être chronométré. Je discute avec les Raid Life et je n’ai même pas le temps de regarder que Laura est déjà redescendue. Une CO labyrinthe en relais. Laura n’est pas confiante mais réussie facilement, il suffisait de bien se concentrer. Enfin tir à l’arc. Je me promène, Laura galère, ça compense. Au final on prendra le départ juste devant la team Ding’O, ça devrait pas durer.
19h départ échelonné, on a le temps d’observer les premières équipes et manifestement tout le monde n’est pas d’accord sur le sens à prendre. Pourtant la trace me semble assez évidente. J’optimise le dénivelé, pas la distance, mais je ne vois pas beaucoup d’équipes nous passer c’est bon. Traçage express au PC. Les défs sont comme au Raid 28. On double 6-8 équipes qui prennent le temps avec la carte.
Un trail’O conclut la première journée. Là on sait qu’on n’a pas un niveau de ouf. Je ne prends pas non plus le meilleur itinéraire, bien embêté par une balise au milieu de toutes les autres. On se fait rattraper par un gros paquet après 45 min de trail. Mais on ne lâche rien. On croise une autre équipe qu’on avait vu cavaler. Étonné de voir qu’ils terminent la boucle, ils nous annoncent qu’ils ont oublié un poste. C’est bon pour notre moral. Alors on rattaque.
Deux équipes ont l’air perdu et s’accroche à nous sur plusieurs postes. Agacé de tout leur donner au bout d’un moment, on les laisse passer devant, et évidemment ils font une boulette. Nous en profitons pour prendre une centaine de mètres d’avance. Et deux balises plus loin, la nuit étant tombée, on va chercher le poste sans les frontales. Ca marche, car dès qu’on les rallume loin du poste, les deux équipes foncent sur nous. Ciao ! Mais cela ne compensera pas la faible allure et nous terminons la première journée autour de la 40e place.
La bonne nouvelle c’est qu’on a terminé avant la barrière horaire, ce qui nous fera un peu de sommeil en plus. La nuit va être courte. On est rentré à 22h30 et le départ dimanche est à 5h !
Dimanche, peu dormi, mal classé, Laura qui chute de vélo après 15 min de course, tout ça nous sape le moral. Un VTT suivi d’itinéraire ne nous permet pas de faire la différence bien au contraire et nous arrivons dans les derniers à la section CO suivante.
Là se passe une scène hallucinante. Il doit être environ huit heures du matin et deux mondes se croisent. Une bande de teufer avait organisé une rave dans la forêt et nous qui passions au milieu pour pointer nos balises.
Quand nous terminons la CO il ne reste plus que les Fun Events en course, mais ils avaient perdu du temps un peu plus tôt en portant assistance à une équipe. Pas bon pour le moral.
Heureusement, par la suite ça s’améliore. Une section VTT principalement descendante ça rebooste. Un canoë en plein cagnard, avec beaucoup trop d’aller/retour à mon goût. Le soleil doit d’ailleurs m’empêcher de réfléchir car je ne vois pas que la dernière balise va nous prendre 20 min pour 30 min de pénalité, pas très rentable. Une CO urbaine rapide mais avec fort dénivelé. Et nous voilà reparti pour une liaison VTT de 17km. On voit que la force est avec nous, car nous faisons toute la section avec 5/6 équipes que nous avons rattrapées et sans nous faire décrocher.
On arrive sur une CO technique, avec balises fantômes et CO précision. Pas d’erreur. Une balise un peu difficile car située en bord de carte, elle manquait de points d’attaques. Ne manque que l’allure.
La fin du raid se profile, il va falloir adapter la stratégie, car il reste une VTT’O et un road book. On zappe les balises à dénivelé, ce qui nous permet d’aller très vite. Chaque poste nous coûte 3/4min contre 30min de pénalité. La barrière horaire se rapproche, et nous faisons la dernière section VTT à fond, pour terminer par une superbe descente, juste dans les temps.
Finalement, le raid est parti très fort sur des section sans difficulté en orientation, mais dans la journée la proportion s’est inversé, l’orientation est devenu plus difficile et le terrain bien plus plat. On s’en est pas trop mal sorti car nous avons conserver notre place en mixte, et même améliorer notre classement au général par rapport à la veille. Une 36e place scratch et 7e mixte, ce qui fait quelques points de plus pour la qualification pour la finale.
Une épreuve toujours aussi sympa, bien organisée, et variée. Merci aux Raid Life pour cette organisation.
Rendez-vous dans les vosges pour la prochaine étape du challenge national. Mais d’ici là, Dourdan, le Jura, Obivwak, ANSA, SQY...
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